Décès d’un proche et deuil difficile, comment se faire accompagner ?

Grands titres

Décès d’un proche et deuil difficile, comment se faire accompagner ?

Perdre un proche, que ce soit un enfant, un parent, un arrière parent, un frère ou une sœur, ou même un ami est une des situations les plus difficiles à vivre. L’âge et l’expérience de la vie n’y changent rien, les émotions sont toujours aussi vives.  

Colère, dépression, tristesse, apathie, impression de vide, etc., chaque deuil est unique, mais tous les deuils suivent le même processus psychologique.  

Néanmoins, dans certains cas, ce processus peut être plus long, voire bloqué à une étape. La famille étant elle-même en deuil et tentant comme elle peut de panser ses blessures, trouver du réconfort auprès de ses proches n’est pas toujours possible.  

C’est pourquoi se faire accompagner lors d’un deuil particulièrement difficile peut être indispensable. Voici quelques conseils qui, nous l’espérons, vous aideront à surmonter cette perte. Mais sachez que guérir ne veut pas dire oublier la personne décédée et tant aimée. 

Le processus du deuil et ses différentes étapes 

Connaître les différentes phases de deuil vous permettra de savoir où vous en êtes dans le processus afin de mettre en place l’accompagnement et les actions adéquats. Le processus de deuil est généralement composé de trois principales phases avant la guérison. 

La première étape du deuil est celle dite de l’acceptation. Elle se caractérise par la prise de conscience de la perte qui jusque-là était refoulée ou refusée par le cerveau. À l’impression d’irréalité de la situation se succède un sentiment de grande impuissance, c’est alors que la douleur se fait ressentir. Le cerveau intègre l’information que la mort du proche est une réalité et non pas un mauvais rêve duquel il finirait par sortir. 

La phase d’acceptation est suivie par l’étape d’intériorisation. Confronté à la réalité et à la douleur, le cerveau met en marche une nouvelle réaction naturelle afin d’intégrer les conséquences de ce brutal changement. Alors, vous vous remémorez tous les souvenirs et moments passés avec le défunt et vous réalisez que c’est fini, qu’il n’y en aura plus d’autres. 

Puis, la culpabilité arrive. Vous vous reprochez de ne pas avoir été assez présent, gentil, aimant, etc. Sachez que cette culpabilité n’est pas nécessairement objective. Elle peut survenir même si vous n’avez rien à vous reprocher et n’arrive jamais seule, vous pouvez ressentir de la colère contre vous, contre le défunt, contre la vie, etc. 

Choisir la bonne personne pour vous accompagner  

Parler de la mort d’un proche, des émotions ressenties ou des peurs qui vous assaillent ne peut être que bénéfique pour libérer et soulager ce que vous avez sur le cœur et mieux accueillir et comprendre vos émotions et réactions. Alors, exprimez sans honte vos besoins afin d’aider votre interlocuteur à savoir ce que vous voulez : une oreille pour vous écouter, une épaule sur laquelle pleurer, quelqu’un pour vous distraire, etc.  

Cette personne peut être de votre entourage, comme un membre de votre famille ou un ami. Mais, selon l’étape du deuil dans laquelle vous êtes bloqué, vous pouvez aussi vous orienter vers un professionnel (thanadoula, psychologue, médecin traitant, etc.), une association ou un groupe de soutien aux personnes endeuillées. 

Dans tous les cas, nous vous conseillons de vous tourner vers une personne de confiance, ou une personne avec laquelle le contact est bien passé si vous ne la connaissez pas, elle doit être capable de vous écouter sans jamais juger. 

Crédit photo : Getty

Crédit photo : Getty

Autres articles

Pourquoi faire appel à une thanadoula ?
Accompagnement

Pourquoi faire appel à une thanadoula ?

A l’origine, la doula est une servante qui accompagne la future maman afin que l’accouchement et la naissance de son enfant soit des moments positifs

Autres articles